Du 18 avril au 20 avril, Birding Mont-Saint-Michel a piloté son premier groupe sur l’île du bout du monde : Ouessant ! Notre groupe était originaire de la Manche (5 personnes), d’Ille-et-Vilaine (1 personne) et du Finistère (2 personnes). Nous avons quitté le Conquet pour Ouessant à 9h45 le jeudi et sommes repartis de l’île le samedi à 17h.
En 3 jours, nous avons parcouru tous les secteurs de l’île, du phare du Créac’h à Porz Doun le jeudi, d’Aod Meur à Kadoran et du phare du Stiff aux réservoirs puis à la pointe de Pern le second jour et enfin de Lampaul à Penn Arland en passant par Penn ar Roc’h le samedi.
De gauche à droite : Maryvonne, Sébastien, Marie-Madeleine, Gilles, Françoise, Paulo, Jonathan et Bertrand.
Nous avons observé 62 espèces dont des oiseaux nicheurs emblématiques ou locaux (fulmar boréal, cormoran huppé, héron cendré, busard des roseaux, goélands, huîtrier-pie, pipits maritime et farlouse, traquet motteux, fauvette pitchou, bouscarle de Cetti, crave à bec rouge), quelques migrateurs en mer (puffin des Anglais, puffin des Baléares, fou de Bassan, mouette tridactyle) et sur l’île (épervier d’Europe, grand gravelot, courlis corlieu, coucou gris, hirondelle de rivage, bergeronnette printanière, traquet motteux, fauvette grisette, phragmite des joncs, rousserolle effarvatte, pouillot fitis), un migrateur rare localement (milan noir), sans oublier l’observation d’un groupe de grands dauphins près de Molène et d’un phoque gris à Aod Meur (Ouessant).
Pipit maritime : passereau nicheur commun à Ouessant.
Huîtrier-pie : limicole nicheur tout autour de l’île ; cet individu se nourrissait de nombreuses berniques (patelles) sur les rochers.
Courlis corlieu : 3 individus étaient posés à la pointe sud de Porz Doun. Ce limicole migrateur hiverne en Afrique et niche dans la taïga humide de Scandinavie (notamment).
Les pelouses littorales sont particulièrement bien fréquentées par le traquet motteux, la linotte mélodieuse et pipit farlouse.
La bicyclette ou le vélo électrique sont des alliés parfaits pour découvrir l’île d’Ouessant, merci à Cycl’évasion.
Observations à Aod Meur, un phoque gris pêchait dans cette anse, non loin d’aigrettes garzette et d’huîtriers-pie.
Autour du CEMO (notre gîte), plusieurs sites d’observations sont riches en oiseaux migrateurs et nicheurs (busard des roseaux, coucou gris,…) : Cost ar Reun et les marais du Kun et du Créac’h.
Les falaises littorales de Keller et de la côte orientale sont bien fréquentées par le majestueux fulmar boréal. Dans le secteur de Kadoran, nous avons eu la bonne surprise d’observer 2 milans noirs en migration, les oiseaux ont pris la direction du nord en mer pour finalement revenir et aller vers le sud.
Samedi, nous avons fait quelques observations sur la côte sud avec quelques fulmars, pipits farlouses, fauvettes grisettes et un couple furtif de fauvette pitchou.
Du côté des réservoirs, Ouessant abrite son seul couple nicheur de héron cendré.
Quelques couples de l’emblématique crave à bec rouge fréquentent les pelouses littorales et falaises avec grottes. L’oiseau bagué BleuMetal/BlancNoir (vu à ar Lan) a été bagué poussin le 24/05/2012 à Porz Gwenn/Ouessant (C. Kerbiriou, comm.pers.).
En mer, le puffin des Anglais semble abondant à cette période de l’année, quelques puffins des Baléares ont aussi été repérés.
Le plus du séjour, la culture et la gastronomie Ouessantine ! Le « ragout dans les mottes » est une spécialité locale particulièrement appréciée du groupe, de même que le « Riz dans les mottes« , merci au restaurant « Chez Jacquy« . Merci aussi à Mac Ludo et à notre ami Bertrand pour ses « Chilgigs« , un plat cuit sur les mottes.
Birding Mont-Saint-Michel remercie le CEMO pour l’hébergement, Cédric (lumières d’Ouessant) pour ses infos et contacts locaux, Bertrand pour son accueil et la richesse de ses connaissances sur la culture locale et l’ensemble du groupe de Ouessant #1 qui a rendu ce séjour particulièrement diversifié et agréable, sous un beau ciel Ouessantin. Les inscriptions sont ouvertes pour le prochain séjour du 3 au 5 octobre => Ouessant #2.
magnifique, je suis une amie de Maryvonne, j’habite un peu loin de la Bretagne, en Lorraine.
Ce reportage donne très envie…
Merci Renée pour ce commentaire 😉
En motte ou non, les vieilles et bonnes recettes sont toujours des valeurs sûres quand elles sont préparées par un chef étoilé. Avec Sébastien aux fourneaux, un tel périple ne peut être qu’un régal. J’espère aussi en (re)profiter un jour !
Merci Wawan, le dieu Créac’h et le phoque gris m’ont demandé de tes nouvelles 😉